Article sur la vérité : le baptême
L’un des deux brigands, crucifié avec Jésus, a eu le privilège d’être avec Lui au Paradis, après avoir confessé ses péchés sans même passer par le baptême.
A la lumière de la miséricorde de Dieu, le baptême est-il encore un impératif pour le salut ?
Il est essentiel d’énoncer le principe de l’interprétation biblique, pour aider à répondre à la question ci-dessus. La Bible étant la parole de Dieu, elle ne peut pas se contredire. Parfois, si on s’accroche à une notion préconçue lorsqu’on est questionné, on risque même d’employer une partie de l’Écriture pour en contester une autre. Mais la bonne approche consiste à les réconcilier sur la base de ce que la Bible propose. Parfois, il est nécessaire de renoncer à ce qui est supposé être exact, mais qui n’est pas cohérent avec les autres parties de la Bible. Faire cela, c’est être fidèle aux paroles de Dieu.
Il est également essentiel de ne pas faire de compromis avec la parole de Dieu pour parvenir à un consensus. On dit que les chrétiens de différentes confessions religieuses devraient se respecter les uns les autres. C’est une chose louable. Mais c’est une grave erreur de s’unir aux dépens de la Vérité. L’unité dans la Vérité est fondamentale pour être tous ensemble dans le Seigneur. En d’autres termes, compromettre la Vérité, pour parvenir à un consensus entre chrétiens, n’est pas du tout une unité aux yeux de Dieu. Ce n’est pas être vrai et fidèle à la Parole de Dieu.
C’est la Vérité qui sauve. Tout enseignement unique relatif au Salut doit être fondé sur la Bible. Il est pertinent d’examiner la séquence des événements en relation avec le plan du salut de Dieu, qui s’étend de l’Ancien Testament au Nouveau Testament. La manière dont Dieu sauve varie selon les époques de Son plan de salut. Cela signifie que la manière dont Il a sauvé dans l’Ancien Testament est différente de la manière dont Il sauvait pendant qu’Il était sur terre et après Son ascension. Cependant, dans l’histoire de l’humanité, Jésus reste inévitablement le Seul qui puisse réellement sauver. Le plein effet du Salut pour tous les croyants – passé, présent et futur – est atteint par le sacrifice, la mort et la résurrection de Jésus.
Par conséquent, la question ci-dessus devrait être examinée avec la compréhension illustrée ci-dessus. La crucifixion de Jésus s’est produite avant qu’il n’envoie ses disciples prêcher et baptiser ceux qui croient. L’objectif principal de la venue du Christ dans ce monde est de sauver les pécheurs. Au cours de son ministère, Jésus était investi de l’autorité de pardonner les péchés des gens (Lc 5.24 ; Mt 9.6 ; Mc 2.9-10) par ses simples paroles. Il y a de nombreux exemples qui témoignent de Son pouvoir de pardonner à ceux qui sont venus à Lui pour le Salut.
(a) « Jésus voyant leur foi, dit au paralytique : Prends courage mon enfant, tes péchés te sont pardonnés. » (Mt 9.2; Mc 2.5; Lc 5.20).
(b) « C’est pourquoi, je te le dis, ses nombreux péchés sont pardonnés, puisqu’elle a beaucoup aimé. Mais celui à qui l’on pardonne peu aime peu. » (Lc 7.47-48).
Lorsque Jésus pardonnait les péchés par sa Parole, cela en exaspérait beaucoup. En effet, il était difficile pour la multitude, en particulier pour les scribes et les Pharisiens, de l’accepter. Ils ne comprenaient pas que Jésus-Christ, bien qu’étant homme, soit aussi pleinement Dieu. Leur ignorance les a conduit à croire que Jésus blasphémait par Ses paroles, puisque l’autorité de pardonner appartient exclusivement à Dieu. Pour calmer l’instigation, Jésus a eu recours à la guérison des malades, dont il avait pardonné les péchés. Pour Jésus, il est plus facile de pardonner les péchés que de guérir une personne (Lc 5.23 ; Mt 9.5). Les guérisons des infirmités ont ainsi témoigné de l’autorité du Christ pour pardonner les péchés.
Pour en revenir à notre affaire, les derniers mots prononcés par l’un des deux brigands montrent qu’il regrettait ce qu’il avait fait. “Pour nous, c’est justice, car nous recevons ce qu’ont mérité nos actes ; mais celui-ci n’a rien fait de mal” (Lc 23.41). Il a supplié Jésus de se souvenir de lui quand il entrera dans son royaume. Le fait que Jésus dise qu’il sera avec Lui au paradis indique que Jésus a pardonné ses péchés, ce qui n’est pas différent de dire : “Vos péchés sont pardonnés”. C’était l’autorité de Jésus pour justifier une personne. La seule différence, comparée à tous Ses récits de pardon des péchés, est peut-être qu’à ce moment-là, Jésus était sur la croix.
Certains diront peut-être qu’il y a toujours une exception à la règle. Sans exception, ils croient qu’il peut y avoir une exception à la doctrine du baptême de ceux qui croient. Par exemple, quand David a eu faim, ses compagnons et lui sont entrés dans la maison de Dieu et ont mangé le pain consacré, qui n’est permis à personne sauf aux sacrificateurs, et il l’a également donné à ceux qui étaient avec lui (Mc 2.25-26 ; Mt 12.3-4). De la même façon, la confession du voleur sur la croix qui l’a conduit à être avec Dieu au paradis est une exception à la règle. L’argument souligne le fait que Dieu change Son point de vue.
Le jumelage des exemples de David mangeant le pain de proposition et du voleur n’efface en rien l’absolu du baptême. Quant au cas de David, Jésus lui-même a précisé l’exception. Il n’y a pas de deuxième instance biblique où l’on peut manger le pain de proposition, hormis par les sacrificateurs. Quant au voleur, Jésus lui a parlé en personne. Cependant, aujourd’hui, Jésus n’est plus avec nous dans la chair. La seule façon dont Il nous parle est à travers la Bible, qui est inspirée par l’Esprit Saint. Il n’y a aucun récit dans la Bible qui indique que Jésus ait donné des exceptions au commandement du baptême après Son ascension.
Il était impossible pour le voleur sur la croix de se faire baptiser. Est-il impossible pour la majorité de se faire baptiser ? Dans la Véritable Jésus Eglise, nous baptisons même les gens sur le point de mourir s’ils comprennent l’importance du baptême et en font la demande. En réalité, beaucoup de malades, ont été guéris instantanément après avoir été baptisés, ce qui prouve que le baptême lave les péchés. Dieu sonde le cœur de l’homme. Il sait qui est sincère devant Lui. Il maintiendrait en vie un pécheur repenti et sincère qui est prêt à accepter le baptême, bien que mourant, car il ne contrevient pas à ses propres paroles – baptiser ceux qui croient (Mc 16.15-16).
Nous ne prenons pas de risques avec les exceptions, qui, aux yeux de Dieu, ne sont peut-être pas du tout des exceptions. En réalité, en ce qui concerne l’acceptation du baptême, il n’y a pas d’exception. La singularité de l’affaire se reflète dans les circonstances uniques où le Salut est accordé au voleur. Mais elle ne justifie pas une exception à la directive du baptême que Jésus a donné. Car Jésus dit clairement : « En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu » (Jean 3.5). La proclamation de Jésus exclut toute possibilité d’exception. Avant son ascension, le caractère absolu du baptême pour le Salut est révélé – celui qui croit et est baptisé sera sauvé (Mc 16.16). Il n’y a pas de place pour le compromis, ni pour l’altération de toute façon.
Dieu est absolument juste. Il ne néglige personne qui est sérieux et sincère dans sa recherche. Par exemple, Lydia, une vendeuse de pourpre (Actes 16.14) qui vénérait Dieu. Mais à l’époque, elle vivait loin de tout membre de la communauté apostolique. Cependant, Dieu qui est toujours merveilleux et miraculeux a conduit Paul et ses compagnons, d’abord en interdisant les routes initialement choisies. Il leur a ensuite montré son intention de les conduire à Philippes à travers une vision : l’appel d’un Macédonien (Actes 16.10).
Luc nous dit que le Seigneur a ouvert son cœur pour comprendre l’enseignement de Paul. Cela indique qu’elle a dû répondre positivement aux enseignements de Paul. Le message de Paul ne pouvait pas être en deçà de la vérité du Salut et du baptême, qui est en totale conformité avec l’instruction donnée à l’apôtre avant son ascension – celui qui croit et est baptisé sera sauvé (Mc 16.16). Il ne fait aucun doute qu’elle a dû persuader sa famille d’écouter aussi l’évangile du salut. Sinon, sa famille n’aurait pas été baptisée avec elle (Actes 16.15). Ici, très clairement, il n’y a pas d’exception à l’instruction du baptême.
L’église apostolique avait la présence constante de l’Esprit Saint. L’Esprit a donné la connaissance du Salut à l’Eglise. Elle suit exactement les enseignements des apôtres. Il est clair que les apôtres ont baptisé ceux qui croyaient en Jésus. C’est par le baptême que l’on est sauvé. Chaque fois que le baptême correct est administré, l’Esprit sera présent pour permettre au sang de Jésus de pardonner les péchés selon la promesse biblique (1 Jean 5.6-7). C’est la merveille de Dieu et son œuvre pour pardonner les péchés. C’est notre croyance, qui exige une foi inébranlable en Dieu et Sa Parole.